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aller au contenu enseignant en cherchant carnet de bord d'une enseignante menu et widgets rechercher : citation "pourquoi le scriptible est-il notre valeur ? parce que l'enjeu du travail littéraire (de la littérature comme travail), c'est de faire du lecteur, non plus un consommateur, mais un producteur du texte." barthes, s/z catégories actualités / news découvertes digital humanities expériences imaginations intentions lectures / readings menues réflexions pagedeslettres vases communicants wip mémoire articles récents ceci est-il un non-carnet ? en résidence à la villa cr de lecture : grafton, la page de la publication et des commentaires pourquoi il faut apprendre à coder à tous nos élèves décor archives mars 2013 (1) octobre 2012 (2) juillet 2012 (2) mai 2012 (1) avril 2012 (5) mars 2012 (2) janvier 2012 (5) décembre 2011 (2) novembre 2011 (2) octobre 2011 (3) septembre 2011 (4) août 2011 (1) juillet 2011 (5) ceci est-il un non-carnet ? de quoi ce carnet est-il le nom ? même si j’aime assez peu l’expression, je trouve que commencer cet article par “de quoi ce carnet est-il le nom ?” constituerait une bonne entrée en matière. utiliser le conditionnel ou le futur, mais à jamais le passé, aussi. continuer la lecture de ceci est-il un non-carnet ? delphine regnard more posts publié le 14/03/2013 15/03/2013 auteur delphine regnard catégories wip mémoire laisser un commentaire sur ceci est-il un non-carnet ? en résidence à la villa j’ai la chance d’avoir été conviée à loger à la villa réflexive pour le mois d’octobre : regardez, c’est ici . ensuite, je reprendrai l’écriture sur ce carnet. il a servi l’année dernière à impulser mon travail pour rédiger un mémoire de master 2 sur l’enseignement des langues et cultures de l’antiquité via le numérique. j’ai eu beaucoup de mal à tout gérer mais j’ai malgré tout pu dresser une liste de lectures fort intéressantes (il m’en reste à lire), réfléchir à un plan, découvrir des personnes et des travaux, comprendre ce que sont les digital humanities . cette année de “redoublement” s’annonce plus posée et mieux organisée, je commence à voir où je vais et pourquoi. mais la vraie découverte fut ce plaisir d’écrire particulier, entre l’écriture créative et l’écriture parfois asséchante de l’exercice normé (écriture qui, il est vrai, est passée par une mauvaise période de doute, mais on se remet). il m’est encore difficile de m’autoriser à écrire sur hypothèses. mais l’opportunité qui me fut offerte est si belle que je ne peux pas laisser cela retomber. alors on continue. delphine regnard more posts publié le 12/10/2012 auteur delphine regnard catégories intentions mots-clés écriture laisser un commentaire sur en résidence à la villa cr de lecture : grafton, la page dans sa préface, henri loyrette précise le titre : il est question dans l’étude d’a. grafton, la page, de l’antiquité à l’ère numérique (hazan et editions du louvre, 2012) de la mise en page qui donne corps au texte, mise en page différente selon le projet de son auteur mais qui chaque fois rend compte de façon plus ou moins accessible pour le lecteur du travail d’érudition mené par l’auteur. le livre d’a. grafton couvre en quatre chapitres quatre époques et contextes différents : l’ère numérique (contemporaine et mondiale), les iiième et ivème siècles (eusèbe à césarée), le xvème siècle (h. schedel en allemagne) et les xviième et xviiième siècles (p. bayle et voltaire en france). le livre est également constitué de pages d’illustrations, de notes et d’indications bibliographiques, très précieuses pour nourrir la réflexion. compte rendu commenté de l’ouvrage. a) chapitre i : « la page et son lecteur : de l’ère numérique à l’antiquité » « lire à l’ère du numérique », « métamorphoses de la page : de la page papier à la page électronique ». l’auteur commence par passer en revue différents aspects de la question : – il évoque différents types de textes : les textes littéraires (du romancier) et les textes d’informations ; – la dimension sociale, dynamique, interactive de la lecture ; – le confort de lecture, l’uniformisation des « pages » des livres électroniques versus la mise en page (et donc en sens) du texte sur papier ; la construction de la page qui a une dynamique latérale ; la valeur de la lecture sur écran : le lecteur est actif mais la lecture parcellaire et superficielle alors que le lecteur sur imprimé peut utiliser sa mémoire à court terme puis sa mémoire à long terme ; – la libération des bibliothèques et des librairies du lecteur connecté (la google library compte plus de textes que le bnf) ; – le format pérenne ou non de la page et ses aspects économiques : le droit d’auteur, le droit du lecteur ( amazon fait « acheter »des livres e-books qui peuvent disparaître, laissant soupçonner une location plutôt qu’un achat définitif et donc pérenne). ainsi, la page numérique pourrait être bien plus volatile et éphémère que la page papier (a. grafton rappelle la disparition de 1984 sur les kindle) ; – le libre accès (gratuit) qui est pris en charge par des entreprises dont le but est de faire des bénéfices et non d’oeuvrer pour l’humanité et son éducation (comme les lumières en avaient l’idéal ce que rappelle également r. chartier dans son apologie du livre ) ou un accès payant (par exemple google ) ; – l’essor du numérique (amazon commence à vendre plus de numérique que de papier) : « la page traditionnelle s’évapore » ; dès lors, le lecteur, loin d’accéder à une connaissance totale rêvée par les technologies de partage, s’il perd également l’accès aux pages imprimées, « s’en trouve(ra) appauvri ». « la page et son histoire » qui constitue l’objet du livre : une page numérisée « transforme-t-elle vraiment le mode de construction et de lecture des textes, et si oui, comment apprécier ce changement ? » a. grafton reprend des arguments ou des caractéristiques que l’on attribue à la seule page numérique en les confrontant aux pratiques de lettrés antérieurs (casaubon) : l’accessibilité aux textes : quand ils étaient sur volumen , il fallait manier des rouleaux nombreux et peu pratiques (48 pour l’ iliade et l’ odyssée ) ou écouter longuement un lecteur. la page imprimée elle aussi était le lieu d’une lecture sociale, faisait l’objet d’une lecture active (prise de notes, commentaires en marge, compilations de citations) l’insertion de publicité dans les magazines. ainsi, chaque fois, la modification de la page modifie la lecture, donc différentes lectures se mettent en branle selon le format du support : l’exemple de machiavel qui lit pour se rappeler les siens ou pour engager une conversation avec tite-live et polybe est très signifiant (p. 41). le titre du premier chapitre inverse le titre du livre pour commencer par la page à l’ère numérique : c’est ainsi un modus legendi qui est donné au lecteur. il s’agit de lire l’histoire du livre antique à l’aide des critères d’évaluation de la page numérique, critères qui fondent les critiques et les louanges de cette page : sa mobilité, sa fragmentation, son aspect infini, ses enjeux économiques et éthiques (notamment le droit d’auteur), son caractère éphémère, sa mise en page et ses renvois par hyperliens. ce sont ces critères qui vont donc guider notre lecture et notre étude des chapitres suivants. b) chapitre ii : « la page en mutation : métamorphoses et significations » le chapitre repose sur le travail considérable accompli par eusèbe de césarée 1 : a. grafton montre comment cet évêque, fondateur des études chrétiennes, qui fut élève de pamphile et étudia avec lui les travaux d’origène, « grand innovateur dans l’érudition chrétienne et inventeur de nouvelles formes de présentation des textes aptes à en faciliter la diffusion. » (p. 66), exploita les ressources contenues dans la bibliothèque de la ville pour les rassembler dans un seul ouvrage. la concurrence papier/numérique, une redite de volumen /codex ? l’auteur commence par rappeler l’usage du rouleau, le volumen , et celui du codex 2 , auquel on trouva, co